Communauté Christ Lumière du Monde
LES « 4P » POUR SE LIBÉRER PENDANT LE CARÊME
La Communauté Christ Lumière du Monde (CLM) a tenu son assemblée hebdomadaire de prière ce mardi 26 mars 2019 dans la grande salle paroissiale de la Cathédrale Notre Dame du Congo, située dans la commune de Lingwala à Kinshsasa.
Tout a commencé par l’invocation de la présence du Seigneur, la pénitence, l’appel au sang du Christ ainsi qu’au Saint Esprit Dieu suivi de l’adoration. Ce moment de prière intense a précédé un enseignement adapté au temps de carême que l’Eglise Catholique Romaine propose aux fidèles pour vivre le mystère de la vie du Christ.
Fier d’être disciple de Jésus-Christ
« Comment doit se comporter le disciple en ce temps de carême face au « 4 P » à savoir : Prière, Partage, Pénitence et Pardon », tel est le thème sur lequel le Berger Cyprien a axée son exhortation. Cet enseignant de profession y est allé par une approche conceptuelle pour accrocher sa communauté. Du terme Disciple aux « 4P », il a décortiqué les concepts clés de son thème du jour de la manière dont le Seigneur lui a mis à cœur de les expliquer aux enfants de Dieu.
S’agissant du mot Disciple, l’interrogation « Qui est appelé disciple ? » a donné lieu à quelques déclinaisons de la part du Berger à savoir : « C’est l’élève, celui qui apprend aux pieds du Maître, qui suit et écoute les enseignements de ce dernier, garde et enseigne aux autres ce qu’il a appris du Maître. Bref, c’est le Chrétien, c’est l’autre Christ ».
La préoccupation de départ ne pouvant aller sans son corollaire, l'exhortation a conduit à la question « Qui est le Maître ? ». A celle-ci, la réponse a consisté à présenter aux enfants de Dieu, la vraie nature du Christ. « C’est un personnage extraordinaire qui, sans armes, a été le plus grand conquérant du monde ; sans science ou culture particulière, a éclairé le monde ; sans éloquence particulière, avait une puissance dans ses parole », a déclaré le Berger.
D’où, l’orateur du jour a invité l’assemblée à être fier d’être disciple de Jésus-Christ car, à l’en croire, « C’est le seul Maître qui a vécu ce qu’il enseigne, qui a été le matériel didactique de ses enseignements, qui a vaincu le pêché, la maladie, le diable et la mort ».
Condition de notre libération, de notre guérison
Le Berger a, par ailleurs, proposé à tous de procéder à l’évaluation des 3 premières semaines du temps de carême qui venaient de s’écouler et ce, avant d’aborder les « 4P », qui sont la réponse à la question : « Comment se comporter ? ».
Prier : à ce sujet, il s’est appuyé sur deux passages bibliques : 1 Thessaloniciens, chapitre 5, verset 17, qui recommande : « priez sans cesse » et Luc, chapitre 22, verset 40 qui indique que « la prière c’est la nourriture spirituelle du chrétien ». Ainsi, pour le Berger, la prière n’est pas facultative, par contre, le chrétien se doit d’intensifier la prière pendant ce temps de carême parce qu’il y a beaucoup de tentations, d’épreuves, de difficultés et autres.
Partage : l’orateur a indiqué, sur ce point, qu’on doit tout partager avec les pauvres car ceux-ci ne sont jamais loin. Selon lui, ce qui est superflu pour soi peut être très utile et sauver des vies et des âmes. Parlant de l’argent, il a voulu se rassure que chaque chrétien soit à mesure de payer ses dîmes, de toujours préparer ses offrandes avant des assemblées de prière, s’acquitter de ses libéralités et soutenir les œuvres de Dieu.
Pénitence : le Berger a invité les enfants de Dieu à consentir des sacrifices pour l’affermissement de la foi. Il a ainsi évoqué,en guise d’exemple, quelques cas tels que jeûner une fois la semaine, participer à toutes les messes matinales, visiter les malades et des prisonniers, réduire la consommation des boissons alcoolisées, sanctifier ses yeux, sa bouche… et autres. Bref, il a recommandé que les chrétiens soient à même de vivre et sentir le carême comme les musulmans.
Pardon : faisant référence au chapitre 18 de l’évangile selon Saint Matthieu, versets 21 à 35, le Berger a souligné à ce sujet que « le Pardon est divin. Il n’est pas humain ». Il a ainsi lancé un appel aux enfants de Dieu en ces termes : « Sortons de cette prison de refus de pardonner. Libérons nos vies en libérant les autres », avant de justifier : « c’est la condition de notre libération, de notre guérison ».
Et au Berger Cyprien de conclure, au regard de l’enseignement du jour, que « c’est le Maître qui te demande de le faire, ce n’est pas un homme ».
Sabwe K. MUSHIMPAKO
